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 biographie st louis

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MessageSujet: biographie st louis   biographie st louis I_icon_minitimeSam 1 Avr - 0:02

LOUIS IX ou SAINT-LOUIS
(né le 25 avril 1214, mort le 25 août 1270)
Roi de France : règne 1226-1270




Louis IX ou Saint-Louis, fils de Louis VIII et de Blanche de Castille, naquit à Poissy le 25 avril 1214, et succéda le 8 novembre 1226 à son père, n'étant que dans sa douzième année. C'était la troisième minorité depuis Hugues Capet, et la première régence exercée par une femme. La reine Banche s'empara de l'autorité aussitôt après la mort de Louis VIII ; et connaissant l'aversion des Français pour le gouvernement des femmes, elle se hâta d'assembler des troupes, conduisit et fit sacrer son fils à Reims, avant que les seigneurs eussent pu s'entendre pour réclamer contre le pouvoir qu'elle s'arrogeait.

A beaucoup d'ambition et de fierté, Blanche unissait tant d'élévation et de ressources dans l'esprit, un courage si grand, des principes si austères, qu'on doit penser qu'elle fut déterminée par la conviction que seule elle pouvait conserver et agrandir l'héritage de son fils pendant la minorité. Elle n'accorda une entière confiance qu'à Romain Bonaventure,
Louis IX ou Saint-Louis (1226-1270)

cardinal-légat, sans doute parce qu'étant étranger il ne pouvait avoir d'autres intérêts que les siens.

Mais ce fut pour les seigneurs un motif de plus de se révolter, ne pouvant souffrir d'être conduits par une reine castillane et un ministre italien. Les grands vassaux avaient encore un autre motif ; ils brûlaient de se venger de l'humiliation et de l'espèce d'abaissement dans lequel ils étaient tombés depuis la bataille de Bouvines.

A la tête de la ligue qui se forma contre la régente, l'histoire distingue Pierre Mauclerc, duc de Bretagne, qui aimait mieux reconnaître pour souverain le roi d'Angleterre que le roi de France ; Hugues de Lusignan, comte de la Marche, sur l'instigation de sa femme Isabelle d'Angoulême, veuve de Jean Sans terre ; Raymond Vll, comte de Toulouse, à qui Louis VIII avait fait la guerre, et qui perdit une grande partie de ses États pour avoir voulu se venger contre le fils de ce monarque ; et enfin Thibault, comte de Champagne, tour à tour entraîné à la rébellion par la vengeance, et ramené à l'obéissance par l'autorité royale plutôt que par un amour dont on a contesté la réalité.

Ces seigneurs, après avoir formé leur ligue, présentèrent leurs demandes. Blanche accorda tout ce qui n'était pas contraire à son autorité et fit marcher le roi à la tête d'une armée, afin de joindre la force aux négociations. Louis IX avait à peine treize ans, et déjà on aurait pu croire qu'il gouvernait par lui-même, tant sa mère avait soin de le mettre en avant dans toutes les occasions, même lorsqu'il s'agissait de parler.

Mais cette politique ne trompait pas les ligués, qui essayèrent plusieurs fois d'enlever le roi, sachant bien que ceux qui seraient les maîtres de sa personne le feraient expliquer selon leur volonté. La fortune leur offrit une occasion dont ils ne purent profiter, et qui ne servit qu'à faire éclater l'amour des Français pour leur roi. Le jeune roi revenait d'Orléans dans la capitale avec la reine Blanche, lorsqu'il fut surpris et entouré par des confédérés. Les hommes de sa suite le défendirent vaillamment et lui donnèrent le temps de se réfugier dans la tour de Montlhéry : bientôt le bruit du danger qu'il courait parvint à Paris ; tous les habitants, ayant pris les armes, volèrent à son secours, et le ramenèrent en triomphe.

La ligue des seigneurs échouait ainsi dans toutes ses tentatives. Tour à tour soutenus et abandonnés par le comte de Champagne, les principaux confédérés tournèrent enfin leurs armes coutre lui, et Blanche fit marcher le roi à sa défense : mais dès qu'elle n'eut plus besoin des secours du comte, elle ne pensa qu'à rabaisser cette maison de Champagne, dont le pouvoir portait depuis si longtemps ombrage à la couronne, et Thibault fut contraint de partir pour la terre sainte avec le duc de Bretagne.

Un autre événement important de cette première régence de la reine Blanche fut le soulèvement de l'université de Paris en 1229. Quelques disputes entre les bourgeois et les écoliers ayant obligé d'envoyer des soldats pour les apaiser, plusieurs écoliers furent tués, et l'université demanda vengeance à la régente : mais celle-ci aima mieux voir l'université se dissoudre que de faire fléchir son pouvoir.

Ce corps ne fut rétabli que trois ans après, sur la demande du pape Grégoire IX. Blanche termina aussi avec gloire cette fatale guerre des Albigeois, qui durait depuis le règne de Philippe-Auguste ; elle maria Louis IX à Marguerite, fille de Raymond Béranger, comte de Provence ; et la fin de sa régence fut aussi calme que les commencements en avaient été agités.

Mais le plus éclatant service que cette reine ait rendu à la France est sans doute d'avoir formé un monarque si accompli, qu'il serait difficile de trouver dans l'histoire à qui le comparer. Présidant elle-même à son éducation, elle ne laissait approcher de lui que des hommes estimables par leur vertu : elle lui inspira pour la gloire do Dieu un zèle si ardent et si éclairé, qu'il fut à la fois le plus grand des héros, le plus juste des monarques et le plus simple des hommes. Elle lui répétait souvent dans son enfance : « Mon fils, j'aimerais mieux vous voir mort que souillé d'un péché mortel. »

Ce prince fut déclaré majeur, le 25 avril 1236, à l'âge de vingt et un ans. Poussé par cet esprit d'ordre et de justice qui l'animait sans cesse, il maintint longtemps son royaume dans le calme, et fit tous ses efforts pour rendre la paix à l'Europe, alors troublée par les divisions du pape et de Frédéric II. II s'offrit plusieurs fois pour médiateur ; et s'il ne parvint point à se faire écouter, il obtint du moins l'estime et la confiance de ceux que ses discours et son exemple ne purent désarmer.

Dans la seconde année de son gouvernement (1238), il signala sa pieuse ferveur en allant jusqu'à Sens pour recevoir la couronne d'épines de Jésus-Christ, qu'il venait de faire racheter des Vénitiens, entre les mains desquels elle avait été mise en gage par Baudouin, et la portant lui même depuis le bois de Vincennes, la tête et les pied nus, jusqu'à Notre-Dame ; et de là à la chapelle qu' il avait fait bâtir dans son palais, dite depuis la Sainte-Chapelle, où elle fut déposée.

En 1239, Louis refusa pour son frère, le comte d'Artois, la couronne impériale qui lui fut offerte par le pape Grégoire IX ; et ne voulant donner aucun sujet de plainte à l'empereur Frédéric II, que le pontife avait excommunié et qu'il menaçait de déposer, le monarque français arrêta les deniers que Grégoire levait en France pour lui faire la guerre. Le respect de Louis pour le chef de la chrétienté, loin de le soumettre aux ecclésiastiques dans les affaires qui intéressaient le trône, lui apprit que la discipline extérieure de l'Église a besoin d'être réglée et maintenue par l'autorité publique ; et ses ordonnances tendirent toujours à séparer entre les évêques et les seigneurs, entre la papauté et la royauté, des droits et des pouvoirs que les malheurs du temps avaient confondus.

Trop occupé de hautes pensées pour ne pas mépriser le luxe, il administra ses domaines avec tant d'économie, qu'il ne manqua jamais d'argent pour les accroître. En 1241 il tint à Saumur une cour plénière qui fut nommé la nonpareille, à cause de sa magnificence. II y donna la ceinture militaire à son frère Alphonse, l'investit du comté de Poitou, de celui d'Auvergne, de l'Albigeois, cédé par le comte de Toulouse, et lui fit rendre hommage par ses vassaux.

Le comte de la Marche ayant refusé de remplir ce devoir, Louis l'attaqua avec une armée nombreuse ; et quoique le roi d'Angleterre Henri III fût accouru au secours du comte, il le battit deux fois en quatre jours, la première à Taillebourg, en Poitou, où il fit des prodiges de bravoure ; la seconde à Saintes, où il remporta une victoire décisive. Louis dicta la paix et pardonna au comte. qui était venu s'humilier devant lui. Cette clémence fut d'autant plus remarquable, que le monarque n'ignorait pas que la femme de ce rebelle avait tenté de le faire empoisonner.
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